Mes couscous hors compétition
Voici, toujours dans l’ambiance conviviale du couscous, mes petites réalisations avec lequelles je voudrai rendre hommage à notre très bel héritage culinaire commun!!
Il va de soit que c’est des recettes hors compétition! lol!
Mesfouf ou couscous fin aux raisins secs
Couscous au lait à la viande séchée et à la courge
Meghmouma ou couscous à l’étouffée
Aïch, berkoukes ou gros couscous d’hiver
Par ailleurs, je voudrai rappeler à tous les amis internautes ( participants ou votants) le caractère convivial, fratenel et festif de ce jeu!!
Je considére qu’on a atteint notre but commun qui est de rassembler le maximum de recettes et de les préserver de l’oubli!! Et de ce fait, on est toutes gagnantes et riches de ces couscous qu’on va tester, déguster et surement apprécier!!
Modestement, je me dit qu’on a réussi à nous retrouver à travers ces recettes!! Et il n’y a pas plus belle richesse humaine!!
Avec cet état d’esprit, que vous partagez certainement, j’ai lancé les votes avec un réglement assez souple pour ouvrir le champs à plus de choix et d’expression!! Et des modalités pour un vote transparent et clair!! C’est un choix personnel que j’ai fait en connaissance de cause! Je voulais avec ce vote par commentaires, ouvrir un espace de discussion plus qu’un simple décompte !!Qu’on échange nos impressions, nos découvertes et notre plaisir de nous regrouper autour de ce délicieux plat!!
Mais bien sur, il va de soit qu’on ne peut pas voter pour sa propre recette, ni voter plusieurs fois pour la même recette!! L’adresse IP faisant foi!
Soyont objectifs et votons en notre âme et conscience!! C’est juste pour le plaisir de partager et non à caractère compétitif !
On est toutes gagnantes!! Merci!!
Meghmouma ou couscous à l’étouffée et boufejoukh
Toujours à la découverte de couscous méconnus d’Algérie, en voici un très peu courant, mais savoureux et très facile et rapide à préparer. C’est le couscous du pauvre, du végétarien et du pressé !!Et c’est surtout le couscous qu’on prépare sans couscoussier !!En cité universitaire, à la Mecque, en voyage, on ne peut pas toujours avoir ses ustensiles avec soit! En fait c’est l’ancêtre du couscous précuit !!Lol !!
La seule condition c’est le type de graine qui doit être assez grosse sans pour autant atteindre la taille du berkoukes ou aïch ! Après avoir roulé le couscous à la main, il est passé à la vapeur pour une première cuisson, puis mis à sécher quelques jours. Avant de l’entreposer dans des sacs, il est passé aux tamis de différents calibres pour en sortir trois type de couscous : le très fin qui va servir au mesfouf sucré aux raisins secs, le fin ou le moyen pour les couscous quotidiens et le gros (arass) qui sert à préparer la meghmouma (l’étouffée)
On peut le préparer avec les moyens de bords, ce qui est disponibles comme légumes et des épices. Initialement, sa sauce est à base de marthoukha, un mélange de graisse et viande séchées pilées avec de l’ail, du sel et du ras el hanout, puis façonnées en boules et conservées. Mais ça peut tout aussi bien être remplacé par un bouillon cube mouton ! Comme tous les couscous rustiques, il se déguste très relevé en épices, en tomates et en piments !! Notamment avec le fameux boufedjoukh de la région des Aurès ! Je suis sûre que les amateurs ont déjà l’eau à la bouche !!
Ingrédients
1 bol de gros couscous
2 gros oignons finement hachés
1 grosse tête d’ail finement hachée
2 grosses tomates mixées
1 pomme de terre coupée en petits morceaux
1 courgette coupée en petits morceaux
2 piments verts
2 piments rouges
1 poignée de pois chiches trempés la veille et cuits (facultatif)
1cuillère à soupe de concentré de tomate
1 cuillère à soupe de ras el hanout
1cuillère à soupe de paprika
1cuillère à café de piments moulus
1cube bouillon mouton ou poulet
Sel en tenant compte du cube, poivre
Huile
1,5 litre d’eau
Marche à suivre
– Mettre le couscous dans un grand saladier et le couvrir d’eau fraiche pour le rincer. Egoutter rapidement et totalement et laisser reposer un moment pour que les graines absorbent l’eau.
-Enduire les graines de couscous d’une cuillère à soupe d’huile et les travailler délicatement du bout des doigts pour les séparer.
– Préparer la sauce en faisant revenir les oignons et l’ail hachés dans une cuillère à soupe d’huile pour les faire fondre un peu et rajouter tous les autres ingrédients, couvrir et laisser cuire.
– Quand les légumes sont cuits, gouter la sauce, rectifier l’assaisonnement, puis rajouter le couscous, mélanger avec une cuillère en bois pour qu’il n’attache pas au fond
– Porter à ébullition en surveillant l’absorption de la sauce puis diminuer le feu
-Quand on voit que la graine est cuite, ce qui est très rapide, ôter du feu, fermer la marmite et laisser un moment reposer à couvert
La consistance de ce couscous dépend le la quantité de sauce utilisée. Pour une texture plus séche prévoir moins de sauce, mais tout est question de goût!!
– Rajouter un morceau de beurre fermier ou arroser d’un filet d’huile d’olive et une cuillère de boufedjoukh pour les amateurs comme moi !!
Boufedjoukh ou piment concassé
C’est un condiment préparé dans la région des Aurès en grandes quantités pour assaisonner différents plats rustiques qui se dégustent surtout en hiver ! Il a un goût et un parfum particulier que recherchent beaucoup les connaisseurs !
La préparation est pourtant très simple et ne demande que très peu d’ingrédients : piments, ail et sel concassés dans des Mehress (mortiers ) en pierre ou en bois et mis en pots jusqu’à l’obtention d’une jolies couleur dorée.
Pour perpétuer la tradition, par nostalgie et pour le plaisir des yeux, j’ai voulu utiliser le mortier taillé dans la pierre de mes ancêtres ! On peut tout aussi bien utiliser un petit robot !!
Traditionnellement, il n’y a pas de mesures pour préparer ce condiment, dont c’est un peu au jugé, en évitant que ça soit trop salé
-Dans le mortier concasser les gousses d’ail avec le sel, puis rajouter les piments lavés et épinés, continuer de concasser jusqu’à l’obtention d’un hachis assez régulier.
– Mettre en pots, bien refermer et réserver jusqu’à l’obtention d’une couleur dorée (une petite semaine environ)
-Le sel et l’ail conservent les piments, mais il est préférable de mettre au frais et de couvrir d’huile d’olive le pot entamé
A utiliser avec les couscous, le berkoukes, les mhadjebs et tous les plats relevés !
Je vous rappele qu’il ne reste plus que cinq jours pour participer au jeu « à vos couscoussiers! » et envoyer vos délicieux couscous!
voici les modalités de participations:
Ce concours est ouvert à toute personne intéressée par ce thème, détentrice ou non de blog
– Vous pouvez participer par une ou plusieurs recettes même déja publiées sur votre blog précédemment
– La recette est soit :
– publiée sur votre blog et transmise par lien avec commentaire à ce billet https://cuisinea4mains.wordpress.com/2009/10/13/couscous-de-l%e2%80%99aid-et-lancement-du-jeu-du-meilleur-couscous/
– transmise par mail à : cuisinea4mains@hotmail.fr si vous n’avez pas de blog ( Pseudo +recette+ photo maximum 200 ko)
La durée du concours est de 1mois à partir du 15 octobre
Le récapitulatif de vos recettes sera visible le 16 novembre et le vote sera ouvert du 17 novembre au 30 novembre
Bien sur il y aura un petit cadeau surprise à la recette détentrice de plus de voix !
Soyez nombreuses pour le plaisir de partager nos couscous!!